Plan national de lutte contre le racisme, l'antisémitisme et les discriminations liées à l'origine (2023-2026)

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Élisabeth BORNE, ancienne Première ministre, a présenté lundi 30 janvier à l’Institut du monde arabe, le nouveau Plan national de lutte contre le racisme, l’antisémitisme et les discriminations liées à l’origine (2023-2026), en présence de Mme Isabelle ROME, ancienne ministre déléguée chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances et de dix autres membres du Gouvernement.

Dans la continuité du plan contre le racisme et l’antisémitisme, présenté par Édouard PHILIPPE en mars 2018, ce Plan interministériel a été élaboré par la DILCRAH en concertation avec les associations, lieux de mémoire, ministères et autorités indépendantes.

Il contient 80 actions et poursuit cinq grandes ambitions :

  1. Mesurer la réalité du racisme, de l’antisémitisme et des discriminations ;
  2. Oser nommer la réalité de la haine ;
  3. Mieux éduquer et former ;
  4. Sanctionner les auteurs ;
  5. Accompagner les victimes.

Parmi les mesures concrètes du plan :

  • La garantie pour chaque élève de bénéficier d’une visite historique ou mémorielle liée au racisme, l’antisémitisme ou l’antitsiganisme durant sa scolarité ;
  • La formation de l’ensemble des agents de la fonction publique d’État à ces enjeux ;
  • La mise en place d’une vraie politique de testing renforcé sur les discriminations à l’embauche et sur l’accès au logement ;
  • La facilitation du dépôt de plainte par les victimes, notamment en développant le dépôt directement au siège de certaines associations et l’anonymisation partielle des plaintes ;
  • L’aggravation des peines en cas d’expression raciste ou antisémite, commise par des personnes dépositaires de l’autorité publique dans l’exercice de leur fonction.

La DILCRAH s’assurera de la mise en œuvre et du suivi des actions du plan. Un comité de suivi semestriel contrôlera le déploiement des mesures et leur impact sur le quotidien des citoyens. Le plan sera également évalué chaque année par la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH).

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